Christiane Tortosa

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Comédienne et metteur en scène, attirée tout particulièrement par le jeu d'acteur de Stanislavski, elle se forme régulièrement à toutes disciplines théâtrales.
Elle s'investit avec les jeunes en créant il y a 14 ans un atelier théâtre.
Plusieurs structures s'intéressent à son travail et l'engagent pour mettre en place des projets de spectacles pour différents publics (Adultes – Scolaire – Maternelle – Séniors).
Metteur en scène de la Compagnie du Lavandin, elle crée ses comédies avec originalité, elle ose des effets, des jeux, qui ne laissent jamais le public indifférent.
En tant que comédienne, elle se manifeste dans des rôles de composition. Dans le rôle de Gervaise, elle ne modère pas ses actions et entraîne son public dans un tourbillon d'émotions.
Elle vient également de monter « Le ballon blanc », un texte de Grégoire Aubert sur le droit de l’enfance et la maltraitance.

Impressionnante ! Pendant plus d’une heure, Christiane Tortosa, seule sur scène, a fait revivre Gervaise, personnage principal de l’assommoir, d’Emile Zola.

Pour la première soirée du festival de théâtre Artscéniq, elle a réussi à plonger le public dans l’univers impitoyable du monde ouvrier du 19e siècle grâce à une superbe interprétation et un décor soigné.

Dans la salle, pas un bruit, tout le monde suivait avec attention et espoir les malheurs de cette blanchisseuse qui, malgré ses efforts, s’enfonce inéluctablement dans la misère et sombre dans l’alcoolisme. Sans un instant de répit, la comédienne était habitée par Gervaise qui racontait son histoire en mimant les autres personnages.

« Eh ! toi, Gervaise… » est une pièce écrite par Pierrette Dupoyette, auteur, comédienne et metteur en scène, habituée du festival d’Avignon. C'était la première fois que Christiane Tortosa interprétait ce personnage.

La soirée de jeudi avait auparavant débuté avec « Noces de sable » pièce de Didier Van Cauweleart interprétée par la Compagnie du Lavandin de Manduel, dirigée par Christiane

(Nathalie Laffaye - Midi Libre - manduel.blogs.midilibre.com - 6.03.2011)

Dans "Descentes" de Grégoire Aubert (avec Lorène Hartmann):