Compagnie La Belugo
BLANC, BLANC, BLANC E ROUGE
De René Moucadel
Blanquet, le royaliste, est veuf et a élevé dans de bons principes sa fille Toineto qui maintenant est en âge de se marier.
« Il lui faudrait, pense-t-il, un gaiard ounèste, travaiaire e subretout, que Blanquet, dins nostis idèio ! »
Toineto et Termidor se plaisent et voudraient bien se marier.
Problème : Le jeune homme est le fils de Danton, le républicain.
Bien que les deux pères soient frères de lait et boivent le pastis ensemble,
ils sont complètement opposés sur le plan politique et aussi butés l’un que l’autre.
L’un accroché aux traditions et à la religion, vit dans le regret d’une royauté à jamais perdue.
« Vivo lou drapèu blanc ! » clame Blanquet.
L’autre, n’existe que par les espoirs que suscite la république qui tente de s’implanter après les révolutions de 1789, 1830, 1848.
« Vivo li demoucrato ! Vivo la soucialo ! » réplique Danton.
Comment marier « la flour d’alis » la fleur de lis emblème royal depuis le moyen âge
avec « la férigoule » le thym, emblème des démocrates provençaux depuis 1848 ?
Seul un duel peut résoudre ce problème crucial.
Avec, de gauche à droite:
François BARTHELEMY Blanquet lou blanc
Jean-Marie DAVER Dantoun lou rouge
Maryse BARTHELEMY Toineto sa fiho
Bernard DUMAS Termidor fiéu de Dantoun
Jean-Marie LOMBARD Lou pedoun (le facteur)
Mise en scène : François BARTHELEMY
Décor Jean-Marie LOMBARD
Régie: Vincent LOMBARD
Durée : 1 h 30
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