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La Nouvelle Cigale répète

"Les Mécanos de Dieu"

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A Aigues Mortes, la compagnie "La Nouvelle Cigale" répète son spectacle "Les Mécanos de Dieu"
d'après "GRAND PEUR ET MISÈRE DU III REICH"
de Bertolt BRECHT
mise en scène Christian CHESSA
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(fond sonore : )

Nous sommes dans le local (hangar ou garage) prêté par la ville à la compagnie.
L'espace est encombré d'éléments de décors et d'accessoires des différents spectacles de la Nouvelle Cigale.

La mise en scène des "Mécanos de Dieu" occupe pratiquement tout l'espace libre.
"Nous avons besoin d'une salle qui fasse 10 mètres de long sur 6 mètres de large.
A l'intérieur on installe notre dispositif, nos lumières et notre son, une centaine de chaises, des petites tables de bistrot."


La caméra doit se réfugier dans un coin.
En fait le spectacle est déjà au point et a été représenté plusieurs fois en public.
Mais depuis août dernier (sept mois aujourd'hui) les comédiens ne l'ont plus joué et ont besoin de rafraichir leur mémoire.

Il s'agit donc d'un filage (joué dans sa continuité)
Thérèse Mestre vérifie la conformité au texte, souffle et rectifie.

Mais sans décor, sans costumes, sans éclairages et... sans public.

Seulement l'essentiel : le texte et la musique des voix.


Il y a une vingtaine de personnages ou plus. Chaque comédien interprète plusieurs personnages. Le spectateur est guidé par les costumes et accessoires successifs que portent les comédiens.
"Les changements se font à vue. On se change tout le temps. On a une base commune qui est tout en noir et on rajoute des éléments."

Aujourd'hui l'absence des costumes va sérieusement compliquer ma fonction de spectateur.
Le texte de Bretch n'est pas spécialement drôle. Mais la mise en scène, en ajoutant des éléments burlesques l'est par moments.
"Il a des moments drôles. Vous n'avez pas vu mais il y a des fois où je suis déguisé en bonne sœur, où on joue les cochons Muriel et moi."(Olivier Urbe)
Je ne verrai pas cet aspect et le spectacle me paraîtra plus dur qu'il n'est en réalité.

Casting : un comédien (Olivier URBE) entouré de trois comédiennes faciles à identifier dès le premier instant : brune (Noëlle DI SANTO), blonde (Annie GREZOUX), rousse (Muriel MARTIN).



     Annie GREZOUS a composé la musique. Elle joue, chante et accompagne musicalement le spectacle.

"Le texte des chansons a été écrit par Brecht mais retrouvé très tard.
Ce n'est pratiquement jamais monté.
On lui a donc demandé de faire des musiques dessus."


Ces intermèdes musicaux ont plusieurs fonctions :
- permettre les changements de costumes :
    "Je vous ai dans l'œil, si vous n'êtes pas prêts, je fais une mesure de plus..."

- permettre aux comédiens et aux spectateurs de souffler.

"Quand ça devient difficile hop on bascule sur autre chose. Les choses qui doivent être dites sont dites."

     "Comme là l'histoire de la petite fille,
il y a un grand drap blanc devant,
éclairé par Olivier,
c'est en ombre chinoise et la mère est dans le noir."

Puis on fait le point...              

Image du spectacle
du 25 avril 2010,
au Festival de Barjac.